Qui suis je

Une autrice de récits et romans

L'autrice

Pauline Hirschauer

Depuis toute petite, je m’évade à travers la lecture de romans.

Quels sont mes critères de lecture pour ne pas m’ennuyer ?

Je lis tout à partir du moment où j’y trouve de l’amour, de la passion et de l’aventure. Même fugace. Il me faut une histoire, des personnages et des péripéties. Je plonge d’emblée dans le chaudron du roman. Et oui, je suis bretonne d’origine.

Je suis issue d’une famille de six frères et sœurs avec qui je m’entends très bien. J’ai aussi en mémoire des souvenirs de pugilats fracassants. J’aime les épices !

Chacun doit faire sa place, surtout lorsque la famille entière embarque avec le chien dans la 505 familiale pour traverser des contrées inconnues, en France et dans les pays voisins.

La vie dans la voiture est épique et je tire mon chapeau à mes parents, pour la vie qu’ils nous ont offerte tout simplement.

De la lecture, j’arrive à l’écriture épistolaire. Pendant les vacances, j’échange des lettres de manière régulière avec mes amies (et je dois bien être la seule à le faire dans toute la fratrie). J’en garde des classeurs entiers.

Puis j’arrive au carnet de voyage, un peu formaté car supervisé par ma mère qui aime la belle rédaction.

J’ai de l’imagination. Et le sens de l’observation. Puis je grandis et dès l’adolescence, je pars en voyage en dehors de la famille. J’aime partager ce que j’écris surtout quand j’inclus dans mes textes l’entourage avec qui je voyage. Car j’utilise très vite l’humour et une petite touche décalée qui nourrissent mon immense besoin de rêver et de m’échapper.

Je développe une capacité à faire illusion. Toute sage, j’écoute en classe, prends des notes, mais ne participe jamais, car je lis en douce, le livre ouvert sous mon bureau. Donc :

— pilotage automatique pour les cours et la paix sociale

— esquive contre l’ennui avec les romans et l’évasion qu’ils me procurent.

J’ai 20 ans. Doucement, je me dirige vers le journalisme. Du terrain, de la réactivité, de l’immersion, un sens de l’analyse. J’obtiens une bourse d’études pour l’Inde. Avant de partir, je contacte les journaux français. J’obtiens quelques réponses positives. J’écris ici et là des articles, tandis que je m’immerge de plus en plus dans le pays où je rencontre le père de mes enfants. Je continue à écrire tous les jours, y compris lorsque les pluies de mousson bombardent le toit d’un bruit assourdissant.

J’envoie de temps en temps un reportage pour les médias français. Cependant, je suis jeune, sans aucune expérience ni formation dans le domaine, alors c’est difficile de pérenniser cette aventure journalistique sans ancrage véritable.

Au bout de six années passées en Inde, nous rentrons en France. J’ai dans ma malle des dizaines de carnets noircis. Une nouvelle épopée commence, celle de la maternité, un garçon puis deux garçons font trois. Je suis très occupée pendant toute cette période de la petite enfance.

J’ai 30 ans. Très vite, je me tourne vers l’enseignement.

Puis l’idée me vient, largement insufflée par mes proches, de reprendre toutes mes notes sur l’Inde pour en écrire une histoire. Un premier livre naît, avec une vingtaine de ramifications différentes.

Aujourd’hui, je suis une romancière passionnée. Après Octave, ainsi que Flots intranquilles et  Le murmure des galets, j’écris la saga contemporaine Les tribulations de Caméliope.

Je trouve mon inspiration dans mes voyages et mon observation humoristique et fidèle de la vie. Les tribulations de mes personnages font la part belle à l’escapade, à l’inconnu et à la fantaisie, les trois piliers du voyage réussi. J’aime également faire des entretiens sur des parcours de vie individuels et prendre ma plume pour en écrire des romans.

L’aventure ne fait que commencer.