GR 400, tour du plus grand volcan d’Europe, le volcan du Cantal

La veille du départ, à Murat

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Région parisienne, Occitanie, retrouvailles avec les amis randonneurs. Déjà quelques expéditions à pied à notre actif. Queyras, Mercantour, GR20, Côte catalane. Nous aimons retrouver d’un bloc notre liberté avec la nature, ensemble.

De retour sur les chemins. Cette fois-ci, tour du volcan du Cantal en Auvergne, GR 400, en 8 jours. Nous le faisons dans le sens inverse de ce que l’ensemble des sites et blogs proposent. L’avantage c’est que nous ne suivons personne sur cet itinéraire. Sur les chemins face à nous, nous croisons quelques randonneurs. Entre le 17 et le 24 août 2024, période propice à la marche. La montagne vaste et variée nous appartient. Un immense espace préservé s’offre à nous. Nous sommes conscients de la chance que nous avons de vivre une telle aventure.

Au préalable, j’ai préparé en partie mon carnet de bord dans lequel je consigne toutes les informations et questions qui me semblent importantes. J’ai l’intention d’écrire tous les jours. Je sais que ce ne sera pas facile, que je serai fatiguée, que parfois j’aurai plutôt envie de faire la sieste plutôt que d’écrire. Mais voilà, c’est une discipline que je m’impose.

Chacun d’entre nous rejoint la base de départ, la sous-préfecture du Cantal, Murat. Petite ville escarpée, sur les bords du volcan du Cantal, situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.  Une voiture au départ de Paris avec quatre passagers. Une personne arrive par le train. Une deuxième voiture arrive de Nîmes, trois passagers dont je fais partie. Au total nous sommes huit amis à nous retrouver.

Marcher et écrire

Depuis que je me suis lancée dans l’écriture, ces amis me soutiennent. Ils me lisent et n’hésitent pas à me dire ce qu’ils pensent de mes textes, toujours de manière bienveillante et constructive. Avant de dormir, je distribue mon dernier roman dédicacé Flots intranquilles, paru en juillet 2024. La toute première scène se passe sur les hauteurs de Menton, lors de notre étape ultime du Mercantour en août 2022. Dans le Murmure des galets, paru en juin 2023, l’île sur laquelle se passe l’intrigue est inspirée de la partie montagneuse de Majorque que nous avons arpentée en octobre 2021. C’est dire l’importance que revêt le mouvement de la marche dans mon travail de romancière.

Je découvre l’alcool de gentiane. Comment vous dire ? Le goût est particulier pour ne pas dire abominable !

Première nuit sous les toits en Lauze de Murat, jolie ville aux maisons en pierre. Relais des castors. Bon accueil, 2 dortoirs sous les combles tout en bois, draps frais, serviette propre.

Au petit matin, nous trépignons, il est temps de prendre la route.

 

Étape 1, Murat à Prat de Bouc

17 km, 800 m de dénivelé. Attention, les profils ne correspondent pas exactement à la réalité du terrain. Nous sommes libres d’adapter l’itinéraire (parfois involontairement). Au premier coup d’œil, j’enregistre la couleur marron, montée de plus de 15 %.

Pour nous mettre en jambes. Pour tester notre capacité à gérer notre impatience à nous immerger dans la nature, nous traversons Murat pendant 1 km 5. Enfin, le sentier qui nous propulse dans le GR 400. Première fois que je mets les pieds en Auvergne. Je m’attends à découvrir des volcans classiques, étudiés à l’école. En amont de cette randonnée pédestre, j’ai préparé mon carnet de bord dans lequel j’ai recueilli toutes les informations dites techniques sur chaque étape.  Peu d’informations sur la volcanologie.

Première journée chlorophyllée à l’ombre des nuages et des bois. Ce matin, difficile de comprendre quelle partie du volcan nous foulons. Seuls indices, le sol. Des sentiers noirs aux pierres volcaniques, de la terre riche et meuble ? Chacun y va de sa lecture de paysage.

De l’humidité, mais pas de boue. La pluie de la veille s’est déjà infiltrée dans la terre. Quelques bouquets de vaches Solers et Aubrac. Belle couleur fauve ou robe claire.  Elles dressent les oreilles, attentives à notre passage, derrière leur clôture. Presque sur la défensive pour défendre leur territoire. Comme les autochtones ? Je ne sais pas si aujourd’hui j’ai communiqué avec un auvergnat. Je ne parviens pas à distinguer leurs traits caractéristiques. Étude sociologique en cours.

Atmosphère douce et tonique avec quelques suées en montée.

5 ⭐ pour le massage/baignade de la cascade de Lagnon.  Eau glaciale ? Non, fraîche. Abords un peu accidentés. Pierre mousseuse et glissante, fond mystérieux, entre petits cailloux et gros rochers sous-marins à la forme indéfinissable.  Une régalade !

Je commence à écrire, à la main, sur le téléphone, en m’enregistrant. Je suis rejointe par les copains qui ont apprécié cette activité lors de notre dernière randonnée. Alors, oui, cela me motive.

Pas facile d’écrire quand on n’est pas habitué

Nous parvenons au Refuge des Roches de Prat de Bouc, dans une petite station de ski.  Très bon accueil. Bâtiment et chambres immaculés. Nous reprenons l’habitude de partager nos impressions du jour par l’écriture de notre journée. Puis lecture partagée. Encore 2 réfractaires à déverrouiller. Pas si facile de mettre par écrit toutes ses émotions et observations.  Enregistrement, check-list, mots, expression, phrases ou textes, tout est possible ! Je centralise.

À la question de mes amis sur ce que je vais en faire par la suite, je n’ai pas encore de réponse. Mais je partage leurs bribes d’écrits ici, pour commencer.

Martine : « Magnifiques paysages, verdoyant comme je les aime. De beaux troupeaux de vaches avec leurs belles robes couleur acajou. Que dire de plus ?  Je suis émerveillée par tout cet espace vierge. Merci dame Nature ! »

 

Étape 2, Prat de Bouc à Thiézac

Profil Prat de Bouc à Thiézac

 

 

Direction le Plomb du Cantal, à 1855 m, ancien lac de lave. La table d’orientation ne nous oriente pas vraiment. Impossible de définir où se trouve le Puy Mary.  Les hypothèses se multiplient, pas de certitude.  Je ne comprends toujours pas où sont les volcans. Je n’en vois aucun se dessiner dans le paysage.

Nous marchons longtemps sur de grands plateaux, dans des prairies en hauteur, sur des crêtes panoramiques avec vue à 360 degrés. C’est la spécialité de la région. Être au confluent de plusieurs vallées, nord, sud, est et ouest. Ce qui nous procure le sentiment d’être les rois du monde. Nous traversons les troupeaux ivres de pâturer dans la montagne durant l’estive de l’été. Plus nous nous enfonçons sur le chemin de grande randonnée, moins les animaux sont farouches. Des burons en ruine ici et là. Le propriétaire des troupeaux vient les voir deux fois par semaine. Peu de traite. Ici peu de fabrication de fromage. Ce sont plutôt des vaches destinées à la production de viande.

Arrivée à l’hôtel l’Elancèze de Thiézac. Accueil exceptionnel. Dans le pique-nique préparé par notre hôte, nous découvrirons le lendemain une saucisse auvergnate. Au grand ravissement de nos papilles !

Je partage avec vous le texte de Thierry : « Dimanche 18 août, la promenade était-elle belle ? Fort belle.  Et les paysages ? Fort beaux. Et la nourriture ? Fort bonne. Et la météo ? Fort clémente. Et les vaches ? Fort sympathiques. Et sinon, quelles nouvelles ? Alain Delon est mort… Quel dommage ! Mais nous sommes tous mortels… »

Descente à flanc de coteau assez longtemps, puis dans les bois. L’arche en roche volcanique de la Porte du Lion nous impressionne. Infiltration d’eau dans les fissures lors du retrait d’un glacier.  Plus bas, cascade minimaliste du Luc. Pas envie d’y mettre les pieds.

Étape 3, de Thiézac à Mandaille

15 km à pied pour environ 900 m de dénivelé positif. Gite Vert Azur.

Profil Thiézac à Mandailles

Très belle journée. Grosse montée jusqu’au sommet Elzière, nouveau 360 degrés.  Partout de l’herbe grasse, des burons et vacheries, des champs de gentianes fanées et des bois humides avec des pièges à loups. Un appât vivant sur des branchages attirait le loup qui tombait en s’empalant sur des pieux.

piège à loups Cantal Auvergne

Tous les jours nous recherchons de nouvelles cascades. Pour l’instant c’est la première qui remporte tous les suffrages.

Décoder le paysage, « nous sommes tellement petits »

Nous progressons dans l’élucidation du paysage. D’après des panneaux explicatifs, il semblerait que nous marchions dans un cratère géant entouré entre autres par le Plomb du Cantal, le Puy Mary. Mais rien de sûr encore, nous sommes à la quête d’information un peu plus technique un peu plus scientifique. Aujourd’hui nous avons pu voir toute la promenade que nous avons faite hier en crête donc une bonne quinzaine de kilomètres entre le Plomb du Cantal et le haut de la descente sur Thiézac. C’est très impressionnant de voir que l’être humain avec ses petits pieds peut crapahuter autant chaque jour. Nous traversons des troupeaux de vaches paisibles, pacifiques. Ce sont des exemples pour la paix internationale. Montrer que l’on passe sur leur territoire, qu’elles nous laissent passer sans s’énerver, avec intelligence, que l’entente est réciproque.

À la veillée, lecture de nos impressions du jour. Beaucoup d’anecdotes et de burlesque. Je colle les spécimens d’écriture des copains dans mon carnet de bord complété chaque jour. Ici, Pascal et son humour : « X découvre les pièges à loups et nous fait rire. Un trou, une grille et les interrogations de X. Ah bon, mais comment ils passent les loups dans le grillage ? X fait la connaissance d’un âne nain, adopté aussitôt. Pour l’histoire, X a transporté une mouche dans sa poche à eau. Attention à la transformation de X cette nuit »

Étape 4 , de Mandaille à Le Fau

1200 m de montée, 25 km de marche. Auberge Le Fau.

Tout devient plus clair à partir du moment où nous admettons ce qui nous dépasse, à l’échelle humaine. Nous arpentons un cratère qui fait 70 km de diamètre. De multiples points d’éruption expliquent les circonvolutions accidentées du relief. Nous marchons, seuls, en groupe. En silence ou en parlant.

 

De temps à autre, une rencontre brise le rythme de la marche. Ressenti de Gaëlle sur les locaux, ces fameux Auvergnats :

« Bah, je fais facilement un parallèle avec les Savoyards : ils peuvent paraître butés et pas sociables, mais ils ont le cœur généreux… la grosse différence à mon sens, c’est que les Savoyards ont vendu leurs âmes aux tourismes et à l’argent. Nos Cantalous ont pris le bon du tourisme et rejettent le mauvais, ils “éduquent” leurs visiteurs… Ils me font penser aux habitants du Queyras ».

Étape 5, Le Fau à Le Falgoux

Pas facile, même si le terrain n’est pas aussi technique que la partie nord du GR20 avec ses interminables pierriers. Ici, beaucoup de prairies, des chemins herbeux , des résurgences d’eau très nombreuses. C’est le royaume des animaux qui pâturent. Des burons en ruine.

Pas de dégustation fraîche de fromage, mais des siestes bucoliques. Nous prenons goût au doux silence et à la contemplation digestive. Un peu plus haut, des Auvergnats qui coupent le bois. L’année dernière, ils ont dû chauffer d’octobre à juin. Nous poursuivons la découverte pédestre du volcan du Cantal. Coulées de lave, cascade de basalte. Sommet Chavaroche à 1739 m. Forêt d’Impramau étrange, voire effrayante, pour certains randonneurs. Les arbres gigantesques empêchent la lumière de percer. Le vert de la mousse rampe de partout.

Je laisse la parole à Stéphane qui exprime son ressenti.

« Enfin une étape “tranquille”. De celle qui permet entre les montées de deviser avec les amis. J’aime bien ces moments pendant la marche ou l’on renoue le fil de la vie des uns et des autres, à l’endroit où on l’avait laissé lors du dernier moment passé ensemble.

Et puis il y a les silences contemplatifs inspirés par les paysages traversés ou le silence laborieux imposés par le relief où chacun se concentre sur son effort, sur la foulée, les appuis assurés. L’étape du jour nous aura fait découvrir un vrai Buron restauré. Le parcours se termine au travers d’une forêt encaissée, touffue. Ponctuée de rochers volcaniques que l’on imagine projetés depuis les cratères bouillonnants. Les arbres morts, les falaises vertigineuses finissent de donner au paysage une atmosphère inquiétante. Au sortir de cette descente, le village nous est apparu dans une trouée de la végétation, puis l’asphalte de la route départementale. Puis l’arrivée. »

Hôtel les Voyageurs. Ils  sont débordés. Gaëlle, la spécialiste de la communication, trouve cependant le moyen de parler de la romancière du groupe. Intéressée, l’hôtelière prend en photo la couverture de Flots intranquillesElle m’offre une carte postale dessinée par un de ses clients, heureuse d’accueillir des artistes dans sa demeure.

Étape 6, Le Falgoux et Le Claux

14km5 pour 750 m de dénivelé positif, 4 h de marche. Petite journée. Gite du Puy Mary.

Bonne montée pour commencer. Transpiration puis détoxication assurée. Quelques avions sillonnent notre espace de randonnée. Utilisation d’une application pour détecter les sommets. C’est bien le Puy de Sancy que nous voyons en face, loin au-delà de la vallée avec ses 1885 m de hauteur. Plus haut sommet d’Auvergne.

Nous traversons des prairies, sur des plateaux de crête. Les vaches sont habituées à côtoyer les randonneurs. Les veaux éventuellement sont encore un peu effarouchés lorsque nous traversons les troupeaux de vaches tranquilles. Superbes cloches ciselées avec l’écusson local. Le groupe longe le muret d’un buron en ruine sur le sol. Des touches de poils de vache Solers jonchent le sol. Perte de poils naturelle, tonte, maladie ?

On entame la descente vers les bois. Pour le pique-nique, soleil et ombre au son des cloches qui tintinnabulent. Descente plutôt tranquille entre bois et champs, sur de petites routes en asphalte jusqu’au village de Le Claux. On devine une vallée très verdoyante et fertile avec une grande activité agricole. C’est la moisson et le temps de mettre en ballot la paille, format prisme, et non rond. Les tracteurs rentrent à la ferme. Je les vois traverser le champ tranquillement.

Bientôt 17 h. Première fois où nous arrivons aussi tôt dans un gîte. Cela nous laisse le temps de nous poser. En attente de la visite de Patricia et de Bruno, venus de Moulins à moto pour nous rendre visite. Ils embarquent avec eux deux exemplaires dédicacés de Flots intranquilles.

Eureka, j’ai trouvé de quoi palier mes réveils nocturnes fréquents. Les quelques nuits précédentes me le confirment. Avant de partir, je m’équipe d’une liseuse ultra fine. Avec l’option police blanche sur fond noir, je peux lire dans la nuit, sans déranger les voisins de sommeil. A peine un léger halo. J’apprécie le confort optique. Avec un stock de livres enregistrés au préalable, même en randonnée, je nourris mon imaginaire.

Étape 7, Le Claux au refuge Meije de Coste

Belle journée avec une formidable ascension jusqu’au Puy Mary, à 1786 m.

Peut-être 300 m de montée à 25 %. Enfants, papis, mamies, tout le monde montent au sommet.

Descente de l’autre côté tout aussi abrupte. Chemin de crête sur l’herbe entre la bruyère et les myrtilliers. Pause déjeuner idéale, la bruyère nous sert de coussin pour la sieste.

Petite portion technique au niveau de la Brèche de Roland. Le GR est cependant un petit peu adapté. On remonte en escaladant de l’autre côté avec les mains. Réminiscences de la difficulté du GR20.

Ecrire à huit mains, une aventure inédite

Et le moment tant attendu où je lis les retours de la journée de chacun. Écriture à 8 mains de cette formidable aventure sportive et humaine. Ce soir, Mary s’exprime ici :

« Départ ce matin du gîte du puy Mary journée que j’attendais particulièrement pour deux raisons. Pour la vue sur l’ensemble du parcours. Vue dont j’ai été privée lors de mon précédent passage. Grand beau annoncé et vent. Mais le vent au puy Mary est chose courante.  Ensuite la deuxième raison concerne le balisage qui m’a manqué et que j’ai perdu en mai dernier. Ce qui a été compliqué pour arriver au refuge Meije de Coste. J’ai dû faire une ascension supplémentaire et j’ai raté une bifurcation. Il pleuvait et la distance visuelle était très courte.

Cette fois j’ai pu voir la beauté du paysage,  l’immensité du cratère, j’ai pu également manger une glace. Ensuite j’ai pu voir le sommet qu’il ne fallait pas gravir. Et j’ai failli rater encore une fois l’embranchement vers le refuge. Finalement avec l’aide de mes amis nous avons pu arriver au refuge. Antony nous y attendait avec ses patates déjà coupées et prêtes pour la truffade. Grâce à Pascal nous avons pu prendre une douche (il a monté dans son sac à dos une douchette).  Quel bonheur dans cette douche improvisée. En attendant sagement au soleil l’heure du repas, je regarde le trajet pour demain. Des orages sont prévus. »

Les ressentis sont variés

Puis Fredo :

« C’est la journée où, pour une fois, nous avons vu plus de personnes que de vaches, Puy Mary oblige. Une petite chute sur le parcours, sans gravité. Arrivé dans un ancien buron reconverti en refuge pour randonneurs égarés. Douche pittoresque, une bâche à eau et un tuyau, et tout le monde est propre. Demain dernière journée et la boucle sera bouclée. »

Anthony, le montagnard qui tient le refuge nous montre le journal d’un randonneur, publié à titre confidentiel. Il est tout fier de l’avoir reçu personnellement. Nous avons suivi le même itinéraire.  L’électricité solaire est fourni à dose homéopathique, entre 19 et 21 heures.

Étape 8, Meije de Costes à Murat

Départ à l’aube.

Une grosse étape non prévue. Impossible de suivre la trace GPx. Déviation du GR initial en raison d’un propriétaire qui refuse l’accès des randonneurs sur son terrain. Il menace de tirer à balle réelle.  Nous ne finirons pas par les crêtes majestueuses.

Résultat, le nouveau tracé nous fait redescendre, remonter pour redescendre enfin sur Murat.

Dur dur, mais nous avons terminé le GR 400.

155 km sur 8 jours de marche

6852 m de montées, environ 19 fois la tour Eiffel

Je marche en écrivant dans ma tête. J’écris grâce aux mouvements de mon corps. Tête et corps en harmonie. Duo décuplé par l’immersion dans la nature.  Volcan du Cantal exploré de long en large entre crêtes, plateaux, sommets, forêts, prairies et bien des merveilles de notre France magique ! Nous aurons grimpé des sommets comme le Puy Mary, le Plomb du Cantal, le Puy Griou ou le Puy Chavaroche.  Quelques chutes, mais pas de blessés. Un temps idyllique. L’orage arrive sur le Cantal deux heures après notre arrivée sur Murat.  Sommes en pleine forme  et quelle belle surprise de trouver en me connectant une nouvelle chronique de mon dernier roman.

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4 Responses

  1. Extra, la lecture de ton journal de bord pendant votre circuit sur le gr400.
    Ça me donne des idées de vacances pour 2025.
    Bonne continuation, Pauline !
    Fanny (sœur de Juliette)

    1. Oui, c’est magique. Peu de monde, de la verdure, du relief, de quoi faire du sport et profiter de la nature !

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